QUIZ ARCHI #1

Façade entière
Après la tempête de janvier 1990

Tableau de Mondrian ?
Non, évidemment. Beaucoup d’entre vous auront reconnu les fameux bardages qui recouvrent nos murs de béton, ici, le renfoncement de la façade nord au-dessus de l’entrée du Monoprix.

Ils ressemblent beaucoup à ceux d’origine mais ont été refaits de juillet 1991 à novembre 1993 (en 1997 pour les 4 pans du C). La tempête de janvier 1990 avait dévasté le poste de sécurité et détaché plusieurs panneaux de façade, de toute façon assez dégradés. La copropriété a nommé en 1990 un architecte pour coordonner la réparation de toutes les façades et des terrasses, vingt ans après l’achèvement des bâtiments.

Les panneaux d’origine en fibrociment avec amiante (2,76 m x 1 m x 6 cm d’épaisseur totale), façonnés en pointe de diamant, étaient fixés au béton avec 2 cm de polystyrène. Les nouveaux panneaux, de même taille, sont des coques de mortier (ciment, méta-kaolin, sable) renforcé de fibre de verre, étuvées dans leur moule pendant 16 heures. Le parement extérieur de 1,2 cm d’épaisseur, façonné en pointes de diamant et prêt à peindre, est en fond de moule. Ils sont plus isolants (7,5 cm de laine de roche), plus légers (23 kg/m2 ) et plus solidement fixés au béton que les premiers (6 fixations). Les moules, aussi utilisés pour le C (et pour le Belvédère 2), sont toujours entreposés dans nos sous-sols et peuvent donc resservir…

On reparlera des autres travaux sur les façades, sujet de permanente actualité. Mais ces bardages, s’ils ne sont pas parfaitement isolants thermiquement, sont très résistants et nous épargnent de coûteux ravalements… Citons pour cela, SMEG, le fabricant de Caen et l’entreprise Trouvé d’Issy-les-Moulineaux qui a fait la pose.

Localisation des 12 pans de bardage
Façade et coupe d’un panneau

 

 

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