Début septembre, nous allons procéder à la récolte de miel du Belvédère.
Une récolte qui ,hélas, ne sera pas aussi bonne que celle de l’an dernier, car avant de pouvoir produire un surplus de miel que nous pourrons récolter, il faut que la ruche se constitue des réserves pour survivre pendant l’hiver.
L’abeille est un animal solaire, qui suit la course du soleil. La reine pond de plus en plus à partir du mois de mars, et à partir du 21 juin, cela commence à ralentir. Le beau temps favorise la dynamique de la ruche : à partir de 14-15°C, les abeilles sortent pour aller au ravitaillement, et rapporter pollen et nectar, les deux ingrédients qui nourrissent la ruche.
Pour produire du miel, les abeilles ont besoin du nectar des fleurs. Et pour produire du nectar, les fleurs ont besoin de soleil …… or le printemps 2021 a été désastreux.
Le mois de mars a été exceptionnellement chaud, avec des températures estivales, et la nature a explosé. Puis les fortes gelées, pendant plus d’une semaine, ont brulé les jeunes pousses, les bourgeons et les fleurs, En période de froid, les abeilles ne partent plus au ravitaillement, elles vivent sur les réserves ou il faut les nourrir avec du sirop.
Après la période de grand froid, s’est installé pour une longue durée un printemps frais et pluvieux, qui a lessivé les floraisons ressources alimentaires en nectar.
Nous avons également perdu l’ensemble des abeilles d’une des ruches après avoir, sans succès, tenter de soutenir la colonie affaiblie en introduisant une nouvelle reine. Nous espérons que l’an prochain nous pourrons capturer un nouvel essaim.
Heureusement une de nos ruches, née d’un essaim capturé il y a deux ans, est particulièrement dynamique et a bien travaillé cette année et nous permettra de faire une petite récolte 2021.