LES RUCHES

Depuis 2016, 6 ruches (dont 2 appartenant à notre apicultrice) sont installées dans le patio vitré de la galerie marchande au rez-de-chaussée.

Des résidents bénévoles, formés par Françoise (apicultrice depuis plus 15 ans) entretiennent le rucher.

C’est l’équipe « Bee Api« .

Le miel récolté de nos ruches est exclusivement vendu aux résidents chaque année.
Sa vente finance l’entretien du rucher.

 

 

 

 

 

 

 

MIEL 2023 : UN DÉBUT DE SAISON DIFFICILE POUR LE RUCHER.

En début de saison, l’un de nos essaims est mort et deux autres ruches n’étaient pas très en forme. Heureusement, la quatrième, ayant reçu une nouvelle reine l’an passé, allait bien (une hausse a même dû être posée pour éviter l’essaimage*).

Pour dynamiser les deux ruches faibles, Françoise, notre apicultrice, nous a aidé à leur transférer du couvain** du jour extrait de la ruche en forme.

Dans la ruche vide, un nouvel essaim (acheté chez un producteur) a été introduit. Après quelques mois, ce nouvel essaim à trouvé sa place et bien produit : deux hausses*** y ont donc été posées.

Dans l’une des ruches faibles du début de saison, le couvain introduit a bien bien travaillé et a produit du miel. Dans l’autre, la reine est bien là, mais l’inquiétude persiste car rien n’a été produit cette année. Elle reste donc sous surveillance…

Après la récolte et l’extraction le temps est au nettoyage les hausses et le cadres doivent être grattés et désinfectés avant stockage pour éviter les parasites.

Il faut maintenant aider les ruches à passer l’hiver.

*Au printemps, au moment des grandes miellées et parfois un peu avant, le couvain est à son maximum, la population d’abeilles est très importante. La reine n’arrive plus à circuler sur tous les cadres et donc les abeilles ne reçoivent plus les phéromones royales. Il y a beaucoup de nectar, de pollen et de miel dans les rayons. La colonie se sent rapidement à l’étroit. Le processus d’essaimage s’enclenche, on appelle cela une division naturelle de la ruche. Bien qu’étant un comportement naturel, l’essaimage porte préjudice à l’apiculteur. Parmi les préjudices :  l’affaiblissement d’une colonie qui va mettre plusieurs mois avant de retrouver une population normale, la perte de la récolte future de la saison, la perte d’une bonne partie des réserves de miel de la ruche.

**Dans une ruche, le couvain désigne l’ensemble des nymphes, des larves et des œufs qui donneront les nouvelles abeilles protégées par les ouvrières d’abeilles.

***La hausse est un étage ajouté sur le corps de ruche, avec des cadres vides. Il fait office de magasin à miel : les abeilles remplissent alors les cadres de la hausse des excédents de récolte. En cas de récolte abondante, il est possible d’ajouter une seconde hausse, 

MIEL 2022 : UNE ANNÉE COMPLIQUÉE POUR DEUX DE NOS REINES.

 

 

 

 

Même si cette année, la récolte a été un peu supérieure à celle de l’an dernier, c’est surtout grâce à la production de deux de nos quatre ruches (les deux autres ruches appartiennent à Françoise, notre apicultrice. Nous les « hébergeons » en échange de son aide dans la gestion du rucher et la formation de l’équipe ‘Bee Api »)

Dans nos deux autres ruches, les reines étant peu fécondes, il a fallu intervenir :

  • Dans l’une, la reine était bien là mais un peu faible : il a fallu introduire un cadre de couvain issu d’une ruche plus dynamique et nourrir l’essaim. Résultat : après 15 jours, on a pu voir que le couvain augmentait mais le miel produit dans cette ruche ne pouvait pas être récolté pour assurer la survie de l’essaim
  • L’autre, qui avait énormément produit l’an dernier, vivait cette année au ralenti : peu de couvain et beaucoup de faux bourdons… Tout laissait à penser que la ruche était orpheline ! Après avoir vérifié qu’effectivement la reine n’était plus là, une nouvelle reine fécondée a été introduite. 15 jours après, on notait une réelle reprise de la ponte.

Mais qu’est-ce que le couvain ? Pourquoi cette importance ?

Dans une ruche, le couvain désigne l’ensemble des nymphes, des larves et des œufs protégés par les abeilles ouvrières.

Le couvain est au centre du renouvellement et de la reproduction des abeilles. Son développement est essentiel, surtout pour le miel que les abeilles y stockent pour leur progéniture.

Chez les abeilles, l’accouplement et la fécondation sont dissociés dans le temps. Pendant les vols nuptiaux, la reine s’accouple avec une bonne douzaine de mâles. Elle préserve alors la semence de chacun d’eux. Elle y puisera tout au long de sa vie lorsqu’elle voudra féconder ses ovules.
Un ovule fécondé donnera naissance à une abeille femelle (ouvrière ou reine), un ovule non fécondé donnera naissance à un faux-bourdon.

Trois jours après la ponte, une larve d’environ un millimètre sortira de l’œuf.
Toutes les larves seront nourries à la gelée royale pendant trois jours. Ensuite, le régime alimentaire changera selon les décisions prises par les abeilles nourrices pour les larves femelles :

  • de la gelée royale pour celle qui deviendra une reine,
  • une alimentation à base de miel et de pollen pour les ouvrières (ce n’est donc pas la génétique qui détermine l’avenir d’une larve femelle).
  • régime miel et pollen d’office pour les larves de mâles.

Après quelques jours, les ouvrières vont fermer par un opercule les alvéoles contenant les larves. Ces dernières vont alors pouvoir passer du stade de larve à celui de nymphe. 
La durée de ce stade dépendra de la destinée de l’abeille :

  • 5 jours pour une reine,
  • 10 jours pour une ouvrière,
  • 11 jours pour un mâle.

Une fois ces délais passés, on assiste à l’émergence de l’abeille proprement dite !!!

🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝🐝

MIEL 2021 : UNE ANNÉE DIFFICILE !

Merci à nos abeilles qui, malgré une année un peu compliquée pour notre rucher, nous ont quand même offert environ 50 kg de miel soit près de 200 pots.

 

Merci à nos apiculteurs bénévoles pour tout le temps et l’attention qu’ils consacrent à l’entretien du rucher.

 

 

 

MIEL 2020 : HISTOIRE DE SA PRODUCTION AU FIL DES SAISONS

HIVER

Les abeilles sont au repos dans leurs ruches protégées pour passer l’hiver bien au chaud.
Apport de « candi » (sucre solide) pour compléter la nourriture des abeilles.
En décembre, construction de la cabane de Maya pour entreposer tout le matériel.
L’hiver, c’est aussi le moment pour habiller de cire les cadres de l’année suivante.

PRINTEMPS

Visite d’inspection : comment nos abeilles ont-elles passé l’hiver ?
Tout va bien. Il y a du couvain. De nouvelles abeilles vont naître.
Le jardin est en fleur ! Nos abeilles vont avoir de quoi se nourrir.
Il y a de quoi butiner dans tous les jardins du Belvédère !
C’est le début du ballet incessant d’aller et retour pour rapporter de la nourriture

 

Même lorsqu’il pleut, il faut aller chercher de la nourriture
Pour les « Bee Api », c’est le moment de nettoyer et préparer les hausses
Tout doit être parfaitement propre
Surprise : un essaim dans le jardin. Quelle aventure !

ÉTÉ

Visite des ruches pour contrôler le remplissage des hausses
C’est bon ! Nos abeilles travaillent bien.

AUTOMNE

C’est le grand jour, l’heure de la récolte est arrivée
Pas Mal ! Bravo les abeilles, vous avez très bien travaillé !
Certaines abeilles n’apprécient pas du tout ce hold-up
Et maintenant, on passe à l’extraction du miel.
Travail de patience et de précision.
Passage dans la centrifugeuse pour tout collecter.
Et voila le précieux nectar !
Dernière étape, la mise en pots !

MERCI LES « BEE API » !!!!!!

 

Résidents du Belvédère, vous pouvez aussi aider nos abeilles  !

Les abeilles ont besoin de pollen pour élever leurs larves et les adultes se nourrissent de nectar qu’ils peuvent transformer en miel. Elles sont menacées par les cultures industrielles et par les pesticides. Pour les sauver, vous pouvez faire de votre balcon le paradis des abeilles. Grâce à une sélection de plantes mellifères, qui présentent le meilleur potentiel de pollen et de nectar, vous pouvez, à votre échelle, participer à la conservation de la faune tout en étant en ville. Voici quelques variétés :

Plantes aromatiques
Les plantes aromatiques et condimentaires ne se contentent pas seulement de relever nos préparations culinaires, ce sont également des plantes mellifères. Installées en bordure du potager, elles sont très intéressantes par leur rôle complémentaire. Elles attireront les butineurs et assureront des récoltes abondantes de fruits et légumes. On trouve l’agastache, l’anis vert, le basilic, la bourrache, la ciboulette, l’hysope, la mélisse, le serpolet, la valériane.

Romarin
Sol : léger, même pauvre, aride, très calcaire, mais sans excès d’humidité.
Exposition : plein soleil.
Floraison : d’avril à juin.
Récolte : d’avril à octobre.
Caractéristiques : plante vivace, feuillage persistant.
Utilisations : aromatise les poissons, grillades, sauces et légumes.

Sauge​
Sol : souple, riche plutôt sec et filtrant.
Exposition : plein soleil.
Floraison : mai à octobre.
Récolte : de juin à décembre.
Caractéristiques : plante vivace et rustique.
Utilisations : idéale pour parfumer les volailles et omelettes.

Thym
Sol : léger, sableux, plutôt sec, même caillouteux, pauvre et calcaire.
Exposition : plein soleil.
Floraison : printemps.
Récolte : de juin à août.
Caractéristiques : plante vivace, rustique au port étalé, très parfumée.
Utilisations : dans les soupes, sauces, ragoûts, grillades, poissons, légumes.

Plantes fleuries
De nombreuses plantes fleuries cultivées dans nos jardins sont des espèces mellifères. On en trouve pour tous les goûts, à semer, planter ou en bulbe, plantes annuelles ou plantes vivaces. On peut citer notamment la julienne des jardins​, le gaura, le souci, le cosmos, le tournesol, la bruyère, la scabieuse, la jacinthe.

Lavande​
Sol : calcaire, profond, bien drainé, même sec, pauvre et caillouteux.
Exposition : plein soleil.
Floraison : de juin à juillet.
Caractéristiques : plante rustique, feuilles aromatiques.

Aster
Sol : normal, humifère, riche, frais.
Exposition : plein soleil.
Floraison : de juillet à octobre.
Caractéristiques : plante vivace, rustique et robuste.

Verveine
Sol : normal, humifère.
Exposition : plein soleil.
Floraison : de mai à octobre.
Caractéristiques : plante annuelle, végétation retombante.

Plantes grimpantes
Les plantes grimpantes sont particulièrement esthétiques, elles permettent d’habiller une façade, une arche, une pergola ou une clôture. On peut citer le lierre, la vigne vierge, le chèvrefeuille, l’ipomée.

Glycine
Sol : normal.
Exposition : soleil, mi ombre.
Floraison : d’avril à juin.
Caractéristiques : plante vivace, floraison parfumée.

Jasmin
Sol : léger, fertile, bien drainé, sableux et frais.
Exposition : plein soleil.
Floraison : de juin à septembre.
Caractéristiques : plante vivace, rustique, vigoureuse, puissant parfum.

Clématite
Sol : bien travaillé, profond, frais, fertile, terrain argilo-siliceux idéal.
Exposition : fleurs au soleil, le pied à l’ombre.
Floraison : de juin à septembre.
Caractéristiques : plante vivace, rustique, très large palette de coloris.

Seringat
Sol : indifférent, même les remblais pauvres, pierreux, secs et calcaires.
Exposition : soleil léger ou tamisé.
Floraison : mai et juin.
Caractéristiques : très rustique, fleurs dégageant un parfum exceptionnel.

Pour en savoir plus => http://www.jardinerenville.fr/pour-faire-de-votre-balcon-le-paradis-des-abeilles/